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Pierre-Arnaud Chouvy

ENGLISH Dr. Pierre-Arnaud Chouvy holds a Ph.D. in Geography from the Sorbonne University (Paris) and an HDR (Habilitation à diriger des recherches or "accreditation to supervise research"). He is a CNRS Research Fellow attached to the PRODIG research team (UMR 8586). FRANCAIS Pierre-Arnaud Chouvy est docteur en géographie, habilité à diriger des recherches (HDR), et chargé de recherche au CNRS. Il est membre de l'équipe PRODIG (UMR 8586).

Illegal Trades Across National Borders of Mainland Southeast Asia

Pierre-Arnaud Chouvy / 2010 / The Trade in Human Beings for Sex in Southeast Asia.

Mainland Southeast Asia, or Indochina—as it has long been known due to its position between India and China—has been marked by decades of modern trafficking in illegal goods. Illegal trades in Mainland Southeast Asia are numerous, extremely diverse, and most likely increasingly complex. Of course, human trafficking and drug trafficking are two of the most prominent illegal trades of the area: human trafficking, in relation to the huge regional prostitution market it feeds—Thailand being worldwide infamous for that reason; and drug trafficking, in relation to opium and heroin produced in bulk in the ill-famed Golden Triangle. Complexity arises from the fact that human trafficking and drug trafficking can be said to be linked in some places and to some extent, whether drug consumption by prostitutes—and by many of their clients—is concerned or whether economic havoc created by excessively brutal and rapid eradication of illicit crops pushes women into prostitution. However, as we will see, complexity is even increased by the fact that many other illegal trades feed off these two major trafficking activities and their existing, and sometimes congruous, networks. Some of these trades may, at some point, contribute to one another; they may also proceed, to some extent, from propitious specific regional dynamics (trafficking in drugs and arms in the context of armed conflicts for example). It is this great diversity and complexity of illegal trading of Mainland Southeast Asia that this paper deals with, focusing on two of its most pervasive phenomenon: drug trafficking and human trafficking.

Antimonde. Terra incognita de la géographie ?

Pierre-Arnaud Chouvy / 2011 / Espaces Temps.

Le monde de la géographie française a récemment vu ressurgir une notion vieille de deux décennies et peu usitée, celle d’antimonde. À quoi correspond cet antimonde, si tant est même qu’il existe ailleurs que dans les représentations de certains ? La notion d’antimonde n’est-elle pas en définitive qu’une notion choc, voire sensationnaliste, qui masque, en la simplifiant à outrance, la complexité des phénomènes et réalités qu’elle entend désigner ? La notion ne souffre-t-elle pas avant tout d'une certaine forme de modélisation niant « la contradiction de fond entre général et particulier »?

Opium. Uncovering the politics of the poppy

Pierre-Arnaud Chouvy / 2010 /Harvard University Press.

The book sets out to expose the politics of opium. In particular it explores the world’s two major regions for illicit production of opium and heroin – the Golden Triangle of Burma, Laos and Thailand and the Golden Crescent of Afghanistan, Iran and Pakistan. These remote mountainous regions of Southeast and Southwest Asia produce more than 90 per cent of the world’s illicit opium. The book reveals how, when and why illicit opium production emerged and what sustains it. The text exposes the real drivers of the modern day trade in opium and shows why a century of international effort, and forty years of a US-led war on drugs, have failed to eradicate it.

Insécurité alimentaire et production illicite d’opium en Asie

Pierre-Arnaud Chouvy / 2010 / Annales de géographie.

La production illicite d’opium en Asie a longtemps bénéficié des synergies qui existaient entre économie de guerre et économie des drogues illicites. Que ce soit en Birmanie, en transition entre guerre et paix, ou en Afghanistan, où l’insécurité va croissant depuis 2005, la production illicite d’opium n’apparaît plus comme étant motivée par le financement des parties en conflit mais plutôt par l’insuffisance et l’insécurité alimentaires auxquelles les populations doivent faire face. En effet, en dépit des grandes différences qui existent entre les contextes afghan, birman et laotien de production d’opium, les études menées lors des années 2000 montrent que ce sont l’insuffisance et l’insécurité alimentaires qui expliquent en grande partie le recours à la production illicite d’opium. En fin de compte, la production illicite d’opium doit moins son succès à sa rentabilité, qui est faible, qu’au fait qu’elle permet de dépasser en partie certaines des limites structurelles et conjoncturelles des systèmes de production agricoles concernés.

Opium et développement alternatif en Asie : quel bilan ?

Pierre-Arnaud Chouvy / 2009 / Revue Tiers Monde.

La production illicite mondiale d’opium n’a jamais été aussi importante qu’au cours des années 2000, en dépit d’un siècle de prohibition mondiale de certaines drogues. A quelques exceptions près, interdictions de production, éradication forcée et développement économique alternatif des paysanneries de l’opium ont échoué dans leur objectif : l’obtention d’un « monde sans drogue ». Si le volet répressif des mesures antidrogue n’a que très peu évolué et attend toujours de faire ses preuves, l’approche en termes de développement économique, elle, a connu de nombreuses évolutions, lesquelles n’ont pas non plus permis de diminuer et encore moins de supprimer la production illicite d’opium.

Quelle politique antidrogue pour l’Afghanistan ?

Pierre-Anraud Chouvy / 2009 / Ceri - ciences Po.

L’augmentation sans précédent de la production afghane d’opium depuis 20021 constitue à
l’évidence l’un des échecs majeurs de la reconstruction du pays depuis la chute des talibans en 2001. Mais elle est aussi l’un des derniers et plus flagrants échecs de la lutte antidrogue mondiale menée depuis des décennies. Remédier à la production illicite d’opium en Afghanistan requiert de mettre en place à l’échelle nationale une stratégie de développement économique qui intègre la problématique de l’opium (mainstreaming). La production d’opium, qui procède du contexte socioéconomique général du pays, ne doit pas être traitée à part et de façon locale. Afin de ne pas compromettre le développement économique, des alternatives économiques doivent avoir été développées et leur viabilité confirmée avant d’avoir recours à la coercition ou à la répression (sequencing).

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