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Agriculture

Yaa Baa: Production, trafic et consommation de méthamphétamine en Asie du Sud-Est continentale

Pierre-Arnaud Chiucy & Joël Meissonnier / 2002 / Irasec.

Yaa baa, "le médicament qui rend fou". En Thaïlande le surnom de la méthamphétamine sonne comme un avertissement, mais il n'a pas dissuadé des centaines de milliers de Thaïlandais, jeunes pour la plupart, de s'y adonner avec plus ou moins de retenue. "Drogue de travail" ou "drogue de loisir", il s'agit d'un véritable phénomène de société qui n'est pas étranger aux évolutions économiques et aux mutations culturelles qu'à connu le royaume au cours de ces dernières décennies. Ce livre s'efforce de donner des explications à un engouement qui touche également d'autres pays de la région. Il replace la consommation de méthamphétamine dans les logiques du narcotrafic dont les ressorts sont à rechercher aux marges orientales de la Birmanie, en plein cœur du Triangle d'Or.

Opium. Uncovering the politics of the poppy

Pierre-Arnaud Chouvy / 2010 /Harvard University Press.

The book sets out to expose the politics of opium. In particular it explores the world’s two major regions for illicit production of opium and heroin – the Golden Triangle of Burma, Laos and Thailand and the Golden Crescent of Afghanistan, Iran and Pakistan. These remote mountainous regions of Southeast and Southwest Asia produce more than 90 per cent of the world’s illicit opium. The book reveals how, when and why illicit opium production emerged and what sustains it. The text exposes the real drivers of the modern day trade in opium and shows why a century of international effort, and forty years of a US-led war on drugs, have failed to eradicate it.

Insécurité alimentaire et production illicite d’opium en Asie

Pierre-Arnaud Chouvy / 2010 / Annales de géographie.

La production illicite d’opium en Asie a longtemps bénéficié des synergies qui existaient entre économie de guerre et économie des drogues illicites. Que ce soit en Birmanie, en transition entre guerre et paix, ou en Afghanistan, où l’insécurité va croissant depuis 2005, la production illicite d’opium n’apparaît plus comme étant motivée par le financement des parties en conflit mais plutôt par l’insuffisance et l’insécurité alimentaires auxquelles les populations doivent faire face. En effet, en dépit des grandes différences qui existent entre les contextes afghan, birman et laotien de production d’opium, les études menées lors des années 2000 montrent que ce sont l’insuffisance et l’insécurité alimentaires qui expliquent en grande partie le recours à la production illicite d’opium. En fin de compte, la production illicite d’opium doit moins son succès à sa rentabilité, qui est faible, qu’au fait qu’elle permet de dépasser en partie certaines des limites structurelles et conjoncturelles des systèmes de production agricoles concernés.

Quelle politique antidrogue pour l’Afghanistan ?

Pierre-Anraud Chouvy / 2009 / Ceri - ciences Po.

L’augmentation sans précédent de la production afghane d’opium depuis 20021 constitue à
l’évidence l’un des échecs majeurs de la reconstruction du pays depuis la chute des talibans en 2001. Mais elle est aussi l’un des derniers et plus flagrants échecs de la lutte antidrogue mondiale menée depuis des décennies. Remédier à la production illicite d’opium en Afghanistan requiert de mettre en place à l’échelle nationale une stratégie de développement économique qui intègre la problématique de l’opium (mainstreaming). La production d’opium, qui procède du contexte socioéconomique général du pays, ne doit pas être traitée à part et de façon locale. Afin de ne pas compromettre le développement économique, des alternatives économiques doivent avoir été développées et leur viabilité confirmée avant d’avoir recours à la coercition ou à la répression (sequencing).

Production de cannabis et de haschich au Maroc : contexte et enjeux

Pierre-Arnaud Chouvy / 2008 / Espace politique.

Le Maroc serait, selon les Nations unies, le premier producteur et exportateur mondial de haschich. La région septentrionale du Rif abrite en effet des dizaines de milliers d’hectares de cultures de cannabis à partir desquelles est produit le haschich marocain, manne dont la suppression programmée constitue un véritable défi pour les autorités marocaines. Cet article établit le contexte historique, culturel, politique et économique de la culture du cannabis dans la région afin de mieux comprendre comment cette activité économique, qui s’est très largement développée au cours des deux dernières décennies, a permis d’y maintenir un certain statu quo socio-économique et politique.

Moroccan Roll

Pierre-Arnaud Chouvy / 2006 / High Times.

A geographer and research fellow at the CNRS in France, Dr. Pierre-Arnaud Chouvy spent years studying opium production in Asia—from Afghanistan to Burma—before visiting Morocco to observe how cannabis and hashish production compares with opium farming. He traveled through the Rif Mountains of northern Morocco in August 2005, during late cannabis harvest time, eventually reaching the legendary town of Ketama, where the world-famous hashish of the same name originates.

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